De 1895 à 1940
La Société d’Encouragement devient propriétaire du champ de course.
Construction d’un embranchement ferroviaire permettant la création d’une gare au plus prés de l’hippodrome, à l’emplacement actuel du rond Sévigné et du parking des vans. Inauguré le 16 mars cet embranchement ne sera démonté, par les allemands, qu’en 1942.
C’est en 1898 que nait le centre d’entrainement avec la signature de baux de tolérance entre l’association syndicale du parc et douze entraineurs afin que les routes d’entrainement dites ronds de sable ainsi que la ligne droite (piste Jacques Laffitte) puissent être utilisées pour l’entrainement des chevaux. Ces baux seront rapidement transformés en conventions individuelles et en une convention réglementant la circulation des chevaux dans le parc.
Est inauguré un nouvel hippodrome construit par André Raimbert. Des tribunes jusqu’aux pavillons les plus modestes du centre de la pelouse, l’architecte adopte le néo-régionalisme normand : pans de bois aux multiples combinaisons, toits à pans brisés aux nombreux décrochements, etc.
La société mère acquiert de nombreux espaces au sein du parc, ainsi qu’au Mesnil Le Roi dans le but d’y bâtir des écuries. L4entrainement des chevaux de course a alors lieu en forêt sur les pistes de l’époque : La Muette et Chaillou ainsi que sur le gazon d’Achère. La même année, la société continue de s’agrandir et créé de nouvelles installations pour l’obstacle (Rond Adam, Rond de l’Epine) et pour le plat (Rond Poniatowski, Rond Boileau).
La guerre de 40 signe la fin des courses en province.